Radio Lamed : Les versets hors contextes
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La main d'Élohîm
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Comprendre le passage de 2 Samuel 6v12-23 – Le roi David a-t-il dansé nu (moitié nu, torse nu) devant l’arche d’Elohîm ?
David dansait de toute sa force devant YHWH – David était ceint d’un éphod de lin.
2 Samuel 6v12-23 (BYM 2021)
Comment comprendre le passage de Juges 7v5-7
Juges 7v5-7 (BYM 2020)
Radio Lamed : Myriam et Martha (Marie et Marthe) (Rodrigue N. – 07/03/2021)
Luc 10:38-42 (BYM) :
Et en s’en allant, il arriva qu’il entra dans un village, et une certaine femme du nom de Martha, le reçut dans sa maison. Et elle avait une sœur appelée Myriam, et qui, s’étant assise aux pieds de Yéhoshoua, écoutait sa parole. Mais Martha était distraite par beaucoup de soucis du service. Étant survenue, elle dit : Seigneur, ne te soucies-tu pas de ce que ma sœur m’a laissée servir toute seule ? Dis-lui donc de m’aider ! Mais répondant, Yéhoshoua lui dit : Martha, Martha, tu t’inquiètes et tu t’agites pour beaucoup de choses. Mais une seule est nécessaire. Et Myriam a choisi la bonne part, qui ne lui sera pas ôtée.
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Comment comprendre le passage de Genèse 18v2
Genèse 18:1-2 (BYM 2020)
YHWH lui apparut dans les plaines de Mamré, comme il était assis à la porte de la tente, pendant la chaleur du jour. Il leva les yeux et regarda, et voici, trois hommes se tenaient devant lui. Quand il les vit, il courut au-devant d’eux depuis la porte de sa tente et se prosterna à terre.
La Trinité ? Le Père, le Fils et le Saint-Esprit ?
Comment comprendre Galates 6v6 ?
Que celui à qui l’on enseigne la parole fasse part de tous ses biens à celui qui l’enseigne. (LSG 1910)
Que celui à qui l’on enseigne la parole soit en communion avec celui qui l’enseigne pour tout ce qui est bon (BYM 2020)
Afin d’encourager les ouailles à semer dans la prétendue maison de Dieu, le pasteur prononce un verset-slogan. « Ne vous présentez pas les mains vides dans la maison de Elohîm ! »
D’après Deutéronome 16:16, les israélites apportaient leurs offrandes au Temple de Jérusalem lors des trois fêtes annuelles de pèlerinage.
« Trois fois par année, tout mâle parmi vous se présentera devant YHWH, ton Elohîm, dans le lieu qu’il aura choisi, à la fête des pains sans levain, à la fête des semaines, et à la fête des tabernacles. On ne se présentera pas devant YHWH à vide. »
Il ne s’agit pas d’une offrande hebdomadaire au sein d’un bâtiment d’église.
Téléchargement gratuit : http://manus-dei.fr/du-tabernacle-aux-temples-ou-est-la-maison-de-dieu/
Une megachurch (méga-église) se définit comme une congrégation protestante (souvent évangélique) réunissant au moins 2 000 personnes chaque semaine. A sa tête se trouve un ministre charismatique (Définition La Croix).
Elle prodigue une large gamme de services non seulement religieux, mais aussi extra-cultuels dans une perspective chrétienne. Exemple : écoles, salles de sport, centres informatiques ou cabinets juridiques.
Au-delà de 10 000 personnes, il s’agit d’une gigachurch. Les définitions ne visent pas les églises catholiques ou orthodoxes, même si leurs messes dominicales peuvent rassembler des effectifs nombreux.
Une église catholique se différencie de la megachurch sur deux points. « La multi-activité est bien plus réduite, et moins systématique que dans une megachurch ; et la dimension autocéphale n’existe pas, l’institution catholique surplombant nécessairement la communauté locale des fidèles. »
[Lire Sébastien Fath, Dieu XXL : La révolution des megachurches, Éditions Autrement Frontières, Paris, 2008]
Le développement de la megachurch à grande échelle daterait des années 1950 aux États-Unis, mais son origine remonterait au XVIIIe siècle. Ne se limitant pas aux villes américaines, la révolution des méga-églises se propage dans les autres continents, « de Kinshasa à Rio de Janeiro, de Dallas à Kiev, de Paris à Séoul, de Singapour à Auckland ».
Le site web Leadership Network propose un répertoire mondial des méga-églises. Quant à l’Hartford Institute, il liste uniquement les grandes églises du Canada et des USA. Les listes sont non-exhaustives en raison de l’éclosion d’églises accédant rapidement au statut de megachurch.
La gigachurch située au Nigéria est au 1er rang sur le continent africain avec 65 000 fidèles. À Séoul en Corée du Sud, la plus grande congrégation réunie 480 000 personnes. La plus grande assemblée américaine comptabilise environ 43 500 âmes.
À la tête de la megachurch se trouve un pasteur à fort pouvoir charismatique. Le dynamisme de l’église est fortement lié au dynamisme du dirigeant, « pasteur-vedette » parfois surnommé « mentor », « père spirituel », « daddy » ou « papa », selon la relation qu’il entretient avec ses ouailles.
En général, la megachurch se structure de manière pyramidale avec au sommet l’église principale (église-mère) contrôlant une ou plusieurs églises affiliées (ou églises filles, locales). Il n’est pas rare que les ministres du culte identifient l’église principale par le terme « siège », et les églises affiliées par « campus » dans cette structure hiérarchisée.
L’église principale et les églises affiliées portent souvent la même appellation, à titre d’exemple : Église La main de Dieu-Paris (siège), Église La main de Dieu-Rouen (église affiliée). L’intérieur (décoration, logos, agencement de la salle de culte…) de l’église principale et celui de l’église affiliée sont sensiblement proches ou identiques (cf. notre article sur l’église Impact Centre Chrétien).
Tout ceci permet au fidèle de se sentir dans « son église » peu importe s’il se trouve à l’église principale ou à l’église affiliée. L’église devient ainsi un produit de consommation standard qui véhicule une image uniformisée.
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Le dirigeant d’église contraint le paroissien à lui payer l’impôt ecclésial sous la forme d’une dîme à apporter à la maison du trésor. La dîme correspond au dixième de la totalité des revenus (salaire, allocations familiales, argent de poche, bourse d’étude, assurance chômage…).
Le défaut de paiement aurait pour conséquence la malédiction dans la vie du fidèle, selon le prédicateur qui se fonde sur Malachie 3:8-10.
« L’homme trompera-t-il Dieu ? Car vous me trompez. Et vous dites : “En quoi t’avons-nous trompé ?” Dans les dîmes et dans les offrandes. Vous êtes frappés de malédiction, et vous me trompez, vous, la nation entière ! Apportez toutes les dîmes à la maison du trésor, et qu’il y ait de la provision dans ma maison ; et éprouvez-moi en cela, dit l’Éternel des armées : si je ne vous ouvre pas les écluses des cieux, et si je ne répands pas sur vous la bénédiction sans mesure. »
Le compte en banque de l’église serait la version 2.0 de la maison du trésor. Pourtant, la maison du trésor correspondait aux chambres servant de magasins ou greniers (Néhémie 12:44) pour toutes sortes de trésors, les offrandes, les prémices et les dîmes, dans le Temple de Jérusalem.
Il n’est nullement question du bâtiment d’église dans le passage de Malachie.
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Émission – Le jeûne – Jeunes, parlons-en (20/05/2020)
En ce 15 août (jour férié en France), il est célébré la fête de l’Assomption. C’est en l’honneur de « la mort, la résurrection, l’entrée au ciel et le couronnement de la bienheureuse Vierge Marie ». (source)
Nous constatons que les doctrines humaines ont relégué Yéhoshoua (Jésus) au second plan de la foi chrétienne. (…) [La fête de l’Assomption et la dévotion mariale ne reposent sur aucun fondement biblique.]
La Vierge Marie, déclarée « Mère de Dieu » au Concile d’Éphèse en 431, intercéderait en faveur des croyants. Alors que Yéhoshoua est notre seul intercesseur« car il y a un seul Dieu, et un seul médiateur entre Dieu et les hommes, Yéhoshoua Mashiah (Jésus-Christ), homme, qui s’est donné lui-même en rançon pour tous. » (1 Timothée 2:5-6)
Étonnement, les statues et icônes religieuses de la Vierge (accompagnée d’un jésus enfant) sont présentes dans toutes les églises du culte romain.
Le commandement du décalogue proscrit pourtant toute représentation vouée à être un objet d’adoration.
« Tu ne te feras point d’image taillée, ni aucune ressemblance des choses qui sont là-haut dans les cieux, ni ici-bas sur la terre, ni dans les eaux sous la terre. Tu ne te prosterneras point devant elles, et tu ne les serviras point. » (Exode 20:4-5)
L’injonction de l’apôtre Jean : « Petits enfants, gardez-vous des idoles ! » (1 Jean 5:21), fait écho à la mise en garde de Yahweh : « Je ne donnerai point ma gloire à un autre, ni ma louange aux images taillées (idoles). » (Ésaïe 42:8)
Sans prise en compte de cette avertissement, on idéalise, adule et immortalise les idoles et veaux d’or. Le fétichisme et le paganisme sont l’essence même de ces cultes anti-scripturaires et blasphématoires.
Pour conclure, il est évident que la fête de l’Assomption n’est pas une fête biblique. La tradition des hommes se place malheureusement au dessus de la parole divine.
La présentation des enfants au Seigneur est une cérémonie assez sobre et brève, au cours de laquelle le nouveau-né est présenté à Dieu et à la communauté chrétienne. Est-ce une pratique biblique ?
Le ministre officiant prend généralement l’enfant dans ses bras. Et toute l’assemblée prie pour la bénédiction des parents et de l’enfant, et pour la protection de ce dernier durant toute sa vie. Cette pratique est à distinguer du baptême des enfants.
La présentation des enfants au Seigneur aurait pour origine la Torah. D’après la loi mosaïque, la mère israélite devait se purifier et se tenir éloignée du sanctuaire, pendant 40 jours après son accouchement. On double la période : soit 80 jours, si elle enfantait une fille. À l’issue de cette période, elle offrait des animaux en sacrifice (Lévitique 12). Dans le récit lucanien, Joseph et Marie ont ensuite présenté Jésus au Temple (Luc 2:21-24). Tout premier-né mâle appartenait à Yahweh puisque exclusivement consacré à son service (Exode 13:2,12 ; Nombres 3:13, 8:17).
Il n’existe aucun lien entre la consécration du premier-né mâle et la présentation d’un enfant (fille ou garçon, premier-né ou non) dans un bâtiment d’église.
Étant le temple de Dieu, comment une femme chrétienne pourrait-elle s’éloigner du sanctuaire, à savoir elle-même, a minima 40 jours ?
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Lors de l’acquisition d’un bâtiment d’église, il est fréquent d’entendre les fidèles scander le passage d’Aggée 2 verset 9 : « La gloire de cette dernière maison sera plus grande que celle de la première. »
Contextuellement, il s’agit ici de la reconstruction du Temple de Jérusalem. Selon une lecture littérale, la première maison correspond au Temple de Shelomoh (Salomon) détruit par l’armée babylonienne en 587 av. J.-C.
La dernière maison correspond au Temple de Zorobabel bâti sur les fondations du Temple salomonien. Prophétiquement, la première maison est une maison physique (Adam, Israël, Temple de Salomon et de Zorobabel). La deuxième maison est spirituelle (Éphésiens 2:19-22 ; Hébreux 3:2-6). En effet, elle concerne Yéhoshoua ha Mashiah (Jésus-Christ), l’Église qui est son corps, ainsi que le peuple d’Israël restauré lors du royaume millénaire du Messie (le millenium).
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Le dimanche : est-il le jour du Seigneur que les chrétiens doivent honorer ?
En 321, un décret constantinien interdit toute activité le dimanche afin de permettre aux croyants d’assister au service liturgique. [Michel Rouche,
Les origines du christianisme : 30-451, Hachette supérieur, 25 juillet 2007, p.107]
Constantin déclara : « Au jour vénérable du soleil (Dies Solis), que les magistrats et les habitants se reposent et que tous les ateliers soient fermés. » [Anne Vidalie et Marie Huret, La longue histoire du dimanche, 23/12/2008]
Le jour vénérable du soleil correspond au Sol Invictus, dieu Soleil invaincu, qui est entre autres assimilé à Mithra (mithraïsme), Zeus-Baal et Apollon [Michel Rouche, op. cit., p.96 ].
Le culte impérial du soleil était ainsi célébré le jour du soleil devenu Sunday (en anglais), Sonntag (en allemand). Il semble que les chrétiens, quant à eux, honoraient le jour du Seigneur Dies Dominica comme le jour de la résurrection de Jésus. La sacralisation du Dimanche, le « sabbat chrétien », résulterait ainsi d’un sabbat hybride entre le sabbat judaïque et le jour du soleil.
Cet enseignement relatif au « sabbat du dimanche » est erroné dans la mesure où le sabbat hebdomadaire chez les Hébreux commence le vendredi au coucher du soleil et prend fin le samedi au coucher du soleil : « Tu travailleras six jours, et tu feras toute ton oeuvre. Mais le septième jour est le repos de l’Éternel ton Dieu. Tu ne feras aucune oeuvre en ce jour-là, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni ton bétail, ni l’étranger qui est dans tes portes. » (Exode 20:9-10)
Aujourd’hui, chaque disciple de Christ se repose de ses œuvres, vivant le repos de Dieu quotidiennement, et non lors d’un jour spécifique. Jésus est le Maître du sabbat (Matthieu 12:8) ayant promis de donner du repos à ceux qui le suivrait : « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos. Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez du repos pour vos âmes. Car mon joug est doux, et mon fardeau léger. » (Matthieu 11:28-30)
Conférence chrétienne – Le Prophète comme Moïse – 11/11/18
Moïse (Moshè), Mohammed, Jésus (Yéhoshoua) : Tableau comparatif
Deutéronome 18 v15 YHWH, ton Elohîm, te suscitera du milieu de toi, d’entre tes frères, un prophète comme moi : vous l’écouterez. 16 Selon tout ce que tu as demandé à YHWH, ton Elohîm, à Horeb, le jour de l’assemblée, quand tu disais : Que je n’entende plus la voix de YHWH, mon Elohîm, et que je ne voie plus ce grand feu, de peur de mourir. 17 Alors YHWH me dit : Ce qu’ils ont dit est bien. 18 Je leur susciterai un prophète comme toi [Moshè] du milieu de leurs frères, je mettrai mes paroles dans sa bouche, et il leur dira tout ce que je lui ordonnerai. 19 Et il arrivera que si un homme n’écoute pas mes paroles qu’il dira en mon Nom, je lui en demanderai compte.
Source vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=7NU3EBCvPmY
Voir aussi : Qui est le paraclet (Consolateur) ? Lien